Pourquoi la réussite d’un bilan de compétences est liée à la capacité à prendre conscience de soi ? Autrement dit, à rentrer dans une démarche réfléxive. Le conseiller n’étant pas le « sachant » qui détient un pseudo-savoir sur ce qui est bon pour la personne. Mais celui qui soutient le processus de développement de la conscience de soi, par un effet miroir de questionnement et de reformulation.
A quels moments utilise-t-on la conscience de soi dans un bilan ?
Dans des moments d’exploration de soi
- quand nous aidons la personne à explorer ses ressources personnelles (intérêts, valeurs, qualités, savoir-faire, connaissances) et ses ressources externes (réseau, soutien…).
- Mais aussi ses limites dans la construction de son projet et les conséquences de ses choix.
- Puis, ensuite, au moment de l’exploration de ses hypothèses en les confrontant à ses émotions, ses ressentis, à l’image de soi et de l’entourage.
Les questions aidantes ici sont : « qu’est-ce que je ressens face à ces différentes pistes? qu’est-ce que j’en pense? comment je me sens à cette étape? comment réagit mon corps ? Est-ce que je me sens soutenu par mon entourage ? Est-ce que j’ai la perception que je vais y arriver ?
Dans une démarche de compréhension de soi
- nous aidons le bénéficiaire à comprendre l’histoire de sa trajectoire professionnelle, des portes qu’il a ouvertes, fermées, laissées entreouvertes, par choix ou nécessité. Autrement dit, les mécanismes d’auto-protection et d’auto-régulation.
- aussi à comprendre la génèse de ses intérêts, de ses motivations et de ses croyances.
- et analyser comment se sont construites les compétences tout au long de la vie.
- Nous favorisons enfin la compréhension des blocages qui peuvent émerger en cours de bilan : pourquoi je n’arrive pas à réaliser mon enquête métier par exemple ? Il s’agit ici de comprendre les tensions entre le besoin de maintenir la cohérence de soi et le besoin de changement.
La conscience de soi permet alors d’accéder à une meilleure compréhension de son fonctionnement pour être en capacité d’agir ensuite.
Comme m’a dit un jour un infirmier en psychiatrie à l’issue de son bilan en guise de conclusion, avec beaucoup d’humour: « le bilan de compétences c’est bien mieux qu’une psychanalyse, ç’est plus rapide et en plus, on est plongé dans l’action ! ».
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