Vous réfléchissez à l’opportunité de faire un bilan de compétences? Voilà les retours que je peux avoir à l’issue de la démarche, au delà du bénéfice de construire un projet professionnel réaliste et motivant.
« Cela m’a (re)donné confiance en moi »
Souvent une personne qui demande un bilan arrive avec une estime de soi fluctuante, voire des jugements négatifs sur elle-même. Récemment une personne me dit au démarrage : « mais ce que je fais, n’importe quel CDD peut le faire sans formation ! ». Pour déclarer au moment de la synthèse : « non, je ne suis pas remplaçable par le premier CDD venu, car j’ai de l’expérience et surtout un profil type apprécié par mon entreprise. »
En effet, le bilan favorise une certaine forme de validation de ses ressources qui aide la personne à réorganiser de façon plus positive et aidante la perception qu’elle a d’elle.
« Le bilan m’a permis de mieux me connaître »
Ils sont rares les moments dans une vie, où l’on peut prendre le temps d’un arrêt image sur soi. A titre d’exemple, l’enquête de perception dans l’entourage professionnel et personnel est souvent un moment très fort pour le bénéficiaire du bilan. Car il peut confronter la perception qu’il a de lui avec la perception des autres. Quelquefois l’angoisse est là avant le démarrage des interviews. Mais le résultat s’avère toujours positif, car il apporte des éléments nouveaux, riches, remettant en cause des biais de perception ou des éléments laissés dans l’ombre. Et un infirmier en psychiatrie de me dire : « finalement, le bilan c’est mieux qu’une psychothérapie, car c’est plus rapide et en plus d’augmenter la connaissance de soi, on construit un plan d’actions et on passe à l’action en accord avec soi-même ! ».
« Etre accompagné en bilan, c’est comprendre ce qu’est une transition et mieux la vivre »
C’est pourquoi, je pense que le terme « bilan » est très impropre pour qualifer ce que nous faisons et vivons dans la démarche. Je parle plutôt de coaching de transition professionnelle. Identifier les différents scénarii d’évolution, les souspeser dans leurs conséquences, les hiérarchiser par rapport à des critères de choix (financier, style de vie, mobilité géographique…). Voilà le coeur d’un bilan de compétences. Qui amène immanquablement la personne à faire des compromis avec elle-même et son entourage. C’est pourquoi, une étape essentielle est d’articuler les priorités professionnelles avec les autres priorités de vie. Et les partager avec ses proches.
» J’ai pu me rendre compte que j’avais beaucoup de compétences ! »
La constitution du portefeuille de compétences : étape qui n’est pas la plus facile. Car elle demande de l’analyse, de l’auto-observation. Et surtout de mettre des mots sur ce qu’on fait de façon automatique chaque jour et que nous considérons comme « naturel ». Et pourtant cette partie un peu technique du bilan, permet en fait l’émergence des forces et de blessures inhérentes au besoin de chacun d’être compétent. C’est-à-dire de pouvoir faire face à ce qui est à faire avec ses ressources et son expérience, et avec fierté. Excellente préparation aussi pour la recherche d’emploi et la valorisation de ses savoir-faire face à un recruteur. Avoir fait un bilan de compétences est forcément perçu par le recruteur, car le discours est plus fluide, plus original, plus construit.
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